Le coût des stocks (ou carrying cost) représente l’ensemble des dépenses liées à la détention des produits non vendus : entreposage, capital immobilisé, risques d’obsolescence... En 2025, ces coûts pèsent en moyenne entre 20 % et 30 % de la valeur totale du stock. Bien les maîtriser est essentiel pour optimiser la trésorerie et la rentabilité.
Le coût de portage des stocks inclut :
On estime communément que ces coûts avoisinent les 15 % à 30 % de la valeur du stock détenu par an.
Plus le coût de portage est élevé, plus la marge est réduite : réduire ce poste améliore directement la performance financière et libère du cash-flow.
Un stock mal géré peut devenir un actif sans valeur, notamment dans les secteurs technologiques ou alimentaires.
En 2025, la prise en compte de la durabilité nécessite de minimiser les stocks inutiles (gaspillage, impact carbone) tout en assurant une réponse rapide à la demande.
Ce modèle classique cherche à équilibrer les coûts de possession et de commande pour déterminer la quantité optimale à commander.
80 % de la valeur du stock est concentrée sur 20 % des articles : la méthode ABC permet de se concentrer sur les articles les plus critiques.
Les algorithmes d’IA anticipent la demande, optimisent les seuils de réapprovisionnement et réduisent les surstocks, tout en prenant en compte la saisonnalité ou la volatilité.
Les plateformes d’optimisation (IO engines) analysent les données à l’échelle réseau pour ajuster les niveaux de stock, réduire les coûts et améliorer le cash-flow. Certaines réduisent les niveaux de stock jusqu’à 25 % en 1 à 2 ans.
Les capteurs et technologies connectées permettent un suivi précis des flux, limitant le shrinkage et améliorant la précision des inventaires.
La prévision ajustée en temps réel (y compris via données externes comme météo ou tendances marché) améliore la précision de planification et permet une baisse des coûts de maintien.
Une boutique en ligne optimise ses stocks en 2024 grâce à l’IA et IoT :
Ces résultats démontrent les leviers d’économies possibles via la mise à jour numérique.
C’est la somme des coûts directs (entreposage, capital, services) et indirects (risques, obsolescence...) liés à la détention de produits non vendus.
Somme des coûts d’entrepôt, de capital, de service et de risque, divisée par la valeur totale du stock, exprimée en pourcentage ou en montant.
Par optimisation des prévisions (IA), ajustement des seuils de réapprovisionnement (EOQ), réduction des niveaux moyens et digitalisation des processus.
En e‑commerce, ces coûts peuvent représenter jusqu’à 30 % de la valeur des stocks en raison des exigences de stockage, logistique et de gestion de stocks multiples.
En 2025, réduire le coût des stocks n’est plus seulement une question de rentabilité : c’est un impératif stratégique. Grâce aux technologies d’optimisation, à l’analyse prédictive et à l’automatisation, les entreprises peuvent réduire sensiblement le capital immobilisé, prévenir les ruptures et aligner leur stratégie logistique aux impératifs durables. Le coût des stocks maîtrisé est synonyme d’agilité, de performance et de durabilité.